L’INCUBATEUR

À aucun moment, je n’ai envisagé de m’implanter ailleurs : ce pays nous appartient, à nous de le faire progresser.

Quand je choisissais une orientation, je me posais toujours la question « qu’est-ce que je vais pouvoir faire en Guadeloupe avec ça ».

Le Guadeloupéen n’a plus rien à prouver en ce qui concerne sa capacité à entreprendre…

Cela a été très difficile, car je me suis vite confronté à la dure réalité de l’entrepreneuriat, un monde qui m’était jusqu’alors inconnu.

Le génie guadeloupéen ? Il est un disruptif : il déjoue les déterminismes en mettant en œuvre tous les outils du marroneur, l’esprit kaskod…

On ne s’arrête jamais de penser entreprise. On se teste, on sort de notre zone de confort, on cherche à exceller.

Bosseur, pugnace et de fière allure, Jean-Pierre Pierin semble avoir pris ses aises le long de son aventure entrepreneuriale.

Quand on est chef d’entreprise, on fait de nombreux sacrifices, et cela, bien souvent au détriment de la famille qui empathie…

Mon parcours de vie montre que pour arriver à Phytobôkaz, il a fallu beaucoup de sacrifices, de ténacité, de recherches, d’expériences…

Mon objectif est de redonner un éclat à la démarche artisanale des métiers de bouche, comme la glacerie, la pâtisserie et la confiserie…

Tout au long de mon parcours, j’ai eu à rencontrer des difficultés. Le plus difficile a sûrement été le sacrifice financier.

Voir des femmes gagner beaucoup d’argent devrait être quelque chose d’aussi normal que de voir un homme dans le même cas.

La culture française associée à l’insularité nous a rendus procéduriers, autocentrés et frileux.

On devrait changer les mentalités, apprendre à être plus solidaire, car en face l’autre veut diviser pour mieux régner...

Après ce parcours, je peux dire que ce qui peut ressembler à une fin n'est en réalité que le début d'une autre aventure...

Depuis 2014, nous avons rencontré beaucoup d’embûches. Après, je ne pense pas que nous en ayons rencontré plus qu’un autre entrepreneur.