Par Mary B.
Photo : Filipp Romanovski
Antoine a tenté sa chance et acheté un ticket de loto. Et en y inscrivant ses 6 numéros, et heureux hasard, coup de poker ou alignement des planètes, il gagne le million !
Aussitôt, la machine se met en ordre de marche, conseiller financier, psychologue, gestionnaire de patrimoine et j’en passe. Est-ce trop ? Trop de monde, trop d’attention, je ne pense pas. Pourquoi ? Car réussir, quel que soit le motif qui nous a poussés au sommet demande un encadrement, une vision, une équipe. Pour Marie, chef d’entreprise, à l’aube de décrocher un gros contrat, que va-t-elle trouver au moment de signer ? Pléthore d’ouvrages sur l’échec ? Comment rebondir ? Certes, l’échec est un atout, mais qu’est-ce qui va la préparer à la réussite et surtout la maintenir en haut de la montagne ?
Une définition ?
Prenons le temps quelques minutes de définir ici ce que j’entends par la réussite. Tout d’abord, on ne peut pas réussir sa vie professionnelle si on la dissocie de la vie au sens le plus large. La vie s’articule autour du cercle de vie, composé d’amis, de l’amour, etc. La réussite est son ensemble, un équilibre entre tous les aspects qui nous permet de réussir. La réussite ne consiste pas, seulement, à comptabiliser combien d’argent nous rapportons à la fin du mois, mais elle se définit aussi autour de notre contribution afin de laisser un monde un peu meilleur, et faire quelque chose pour rendre quelqu’un un peu plus heureux.
© Busra Ince
Les ingrédients.
« Travailler sur ses rêves plutôt que sur ses échecs. » La réussite demande de travailler sur l’acceptation vers la responsabilité et donc la fuite des excuses. Pour cela, nous devons résoudre avant tout une chose essentielle : l’estime que nous avons de nous. Comment ? C’est en s’établissant sur nos valeurs, ce qui compte, ce qui anime notre feu, notre socle qu’on va développer la confiance en soi. Utiliser l’amour de soi en ayant une vision positive de soi, de son cadre de vie, va nous amener plus de bien-être, une confiance qui se gagne au fur et à mesure que l’on va développer ses talents.
Ces croyances qui nous limitent dans notre action, notre confiance, se créent parfois depuis le plus jeune âge dans notre environnement familial ou scolaire : « tu es un bon à rien, tu ne seras jamais… ».
Comme nous l’affirme Gilles Paire, coach certifié du centre international du coach « il est plus facile de développer ses talents que de corriger ses blessures », et il est donc plus facile de se focaliser sur ce qui marche, ses rêves et ses ambitions. Au fur et à mesure qu’on développe ses talents, l’estime de soi se développe et cela va se dérouler tout seul. Ça paraît simple à dire, mais ce sont des ingrédients qui vont amener la confiance ! Je partage avec vous ici mon mantra, mon petit secret : tu le mérites, tu y as droit, tu es un gagnant, tu peux rester au sommet, tu peux en jouir en toute quiétude.
Et la chance, me direz-vous ?
Oui, il est tout aussi important de prendre en compte les événements et les facteurs extérieurs qu’on peut aussi qualifier de hasards ou de bonnes rencontres ! Des rencontres qui peuvent nous ouvrir des portes ou nous pousser à aller hors de notre zone de confort, nous poussant à nous dépasser. Ce sont des portes qui facilitent notre réussite, et qui associées à beaucoup de travail facilitent le succès.
© Filipp Romanovski
Mais une fois le sommet atteint, comment y rester et surtout le souhaite-t-on consciemment ou non ?
Qu’est-ce qui peut freiner ou empêcher notre réussite : nos croyances limitantes ! Ce sont ces petites phrases qu’on se répète devant le miroir ou dans notre cœur après un échec, une blessure ou parfois avant de passer à l’action. Ces croyances qui nous limitent dans notre action, notre confiance, se créent parfois depuis le plus jeune âge dans notre environnement familial ou scolaire : « tu es un bon à rien, tu ne seras jamais… ». Les plus dévastatrices sont celles qui émanent de notre dialogue interne, des croyances qu’on se donne, c’est une information qu’on voit nous-mêmes et qu’on prend pour vérité, « je suis nulle, je suis incapable », mais ce n’est pas nécessairement vrai.
Alors quelle option ? Transformer une croyance limitante en une croyance aidante en changeant la façon de penser et de dialoguer avec nous : oui, j’ai des lacunes, mais je peux y arriver et je peux me battre pour l’être. Je transforme cette vue de l’esprit extérieure en une croyance aidante. Et surtout, une fois l’estime et la confiance rechargées, on sait qu’on y a droit. Une vue de l’esprit qu’il va nous falloir déconstruire, décoloniser, à coup de mots doux, de douceur et de bienveillance d’abord envers soi ! Alors, cette nuit, rêvez, osez, imaginez, vous avez entre vos mains les ingrédients de votre réussite !
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